Aborder des jeux des années 80, souvent, c’est se confronter aux limites de sa propre patience. Et se rendre compte combien celle-ci s’est émoussée avec le temps. Alors que je supportais fort bien des délais de chargement démentiels, des IA cacochymes ou des gameplays punitifs lorsque j’étais enfant, ces caractéristiques donnent à l’adulte que je suis devenu l’envie d’attaquer l’Irak une troisième fois. Un paradoxe que Dossier Boerhaave m’a soigneusement rappelé.